La Plaine

Ce petit vallon de verdure s’étend du chemin qui longe la maison du peintre Marin-Marie à la plage abritée des vents d’ouest de Port Marie. Un hameau de maisons de granit s’y niche, habitées par des familles de pêcheurs. La plaine est longée à l’est par la barrière blanche qui sépare, depuis 1847, la partie privée de la partie publique de l’île.

Jusqu’en 1992, les vaches y broutaient paisiblement, entretenant ce lieu de vie et de jeu pour petits et grands. Dans les années 1970, on pouvait y croiser une flopée d’enfants sortant de l’école ou Monsieur le curé quittant le presbytère pour se rendre à la chapelle, ou encore un campeur affairé.

Depuis 1922, le premier week-end de marée de morte-eau du mois d’août, pavoisée et équipée d’un plancher et d’un mât de cocagne, la plaine est le lieu des festivités des régates : jeux, remise des prix et, selon les années, bal populaire.

Elle abrite toujours une piste d’atterrissage pour l’hélicoptère de la sécurité civile.

Actions de la SCI (380 caractères espaces compris max)

Dans les années 1990, la SCI décide avec les PTT d’un chantier d’enfouissement des poteaux télégraphiques (électricité/téléphone).

Pour parer aux problèmes de piétinement et d’ensablement, le haut de la plage de Port Marie sera interdit aux campeurs dans les années 1985. Un plan de protection des dunes sera mis en place, avec clôtures et plantations d’oyats pour en interdire tout accès.

Le saviez-vous ? (380 caractères espaces max + autre texte « anecdote » : 330 caractères espaces compris max ou si un seul texte : 700 caractères espaces compris)

D’où vient le pavillon de Chausey ? En 1937, sous l’impulsion de Marin-Marie, un nouveau dynamisme est donné aux régates locales et un comité d’organisation est créé, présidé par Victor Marie. Ce comité décide de se doter d’un pavillon, dessiné par Marin Marie, qui deviendra l’emblème de Chausey. Bleu barré d’une croix rouge, il rappelle celui du prestigieux Yacht Club de New York.

Photos (Toutes ne seront pas choisis)